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 When the Anger leads to a peaceful Death [PV Sean]

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Marylin Gassendi
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MessageSujet: When the Anger leads to a peaceful Death [PV Sean]   When the Anger leads to a peaceful Death [PV Sean] EmptyMer 6 Fév - 22:53

Le soleil brillait déjà bien haut dans le ciel limpide de la majestueuse cité romaine. Pas un seul nuage ne venait, ce jour là, obscurcir la vaste toile azurée et, à la faveur de cette baie vitrée tout juste entrouverte, on pouvait entendre le doux chant de la rue s'élever. Joyeux et presque harmonieux brouhaha où venaient se mêler murmures et éclats de rires cristalins, ronronnements de ces voitures qui circulaient, si paisiblement, dans le dédale des rues du quartier de Tratesvere. Des époques passées où celui ci n'était encore qu'un quartier populaire où résidaient les plus vieilles âmes de la ville, le Tratesvere à su conserver un certain cachet et un charme indéniable. Mais la quiétude et la paix qui régnaient alors dans ses ruelles à, depuis quelques temps maintenant, laissé la place à l'agitation et à la fole ivresse drainées derrière eux par tous ces artistes et autres bobos qui sont venus y établir leur quartier. Une nouvelle jeunesse à été offerte à ces lieux empreints d'histoire et, désormais, c'est une foule électique autant qu'hétéroclite qui s'y promène. De temps en temps votre regard, certainement attendri, se posera sur l'une de ces silhouettes courbées ou sur l'un de ces visages si grâcieusement touchés par l'épreuve du Temps et au fond de ces ancestrâles prunelles c'est, non sans un certain étonnement, que vous verrez flamboyer cette étincelle si vive que seules l'expérience et la sagesse peuvent apporter. L'espace d'un furtif instant, vous rencontrerez ces gardiens de l'histoire et de l'âme de Rome, mais, très vite et à n'en pas douter, vous passerez votre chemin et vous en retournerez vous perdre dans cette masse vibrante et éclatante de jeunesse qui tournoye et tourbillone un peu partout aux alentours. Qu'il s'agisse de ces touristes armés de leurs plans, de leur APn et autres caméras ou bien qu'il s'agisse de ces groupes de jeunes hippy chics qui se pavanent à la terrasse des cafés, tout et tous içi respirent la joie de vivre. Le Quartier de Tratesvere bruissait et s'animait calmement tandis que, dans les profondeurs de ce luxueux loft, une jeune femme hésitait encore entre laisser s'écouler ces larmes qu'elle tentait de refouler depuis plusieurs minutes déjà ou céder, une fois de plus, à cette colère dévastatrice qui grondait en elle et qui, curieusement, l'apaisait presque autant qu'elle l'effrayait.

Dehors le coeur de la ville palpitait en un vibrant appel à la Vie mais, de cela, la si frêle silhouette recroquevillée sur elle même n'entendait rien. Ses oreilles semblaient rester sourdes aux appels pourtant délicieusement tentateurs de l'extérieur. Marylin s'était, pour la première fois depuis bien longtemps, fermée au monde et elle s'efforcait de se créer une bulle protectrice où plus rien ni personne ne pourrait venir la troubler, la toucher ou la faire souffrir. Que les gens rient ! Qu'ils s'esclaffent, vivent, s'aiment ou périssent ! Elle, elle s'en contrefichait pas mal ! Que lui importait bien l'existence de tous ces inconnus qui erraient quelques mètres à peine en dessous de sa fenêtre ! Qu'ils s'en aillent tous au Diable et qu'ils la laissent en paix ! La seule chose que la jeune femme désirait, à l'instant présent, c'était de se perdre dans un néant total et infini d'où elle ne ressortirait plus jamais... Que les ténèbres l'emmènent et la guide, peut être même jusqu'à la Mort elle même, Marylin n'en avait pas peur... Au contraire même... Au moment où, réprimant à grand peine un sursaut, les orbes de jade de la demoiselle se portèrent sur l'écran lumineux de ce portable qui vibrait, lui annonçant l'arrivée d'un énième appel, oui, à ce moment précis, la jeune ballerine eut souhaité mourir plutôt que de continuer à vivre dans cette terreur qui était à nouveau la sienne ! Adossée faiblement contre le mur de cet appartement qui venait, en quelques secondes à peine, de devenir son antre et son refuge, Marylin pleurait à présent et ses lèvres délicates tremblaient légèrement. D'un geste mal assuré, la jeune femem étendit la main et se saisit, bien hésitante, de ce téléphone qui était la source de toutes ses angoisses si violemment ressucitées. Le cellulaire continuait de vibrer entre ses doigts fins tandis que s'affichait sur l'écran le nom de celui qui tentait désespérément, et en vain, depuis plus d'une heure maintenant : "Miome".

L'envie de décrocher effleura un instant l'esprit plus tourmenté que jamais de la belle, mais bien vite sa raison, ou ce qu'elel croyait être telle, reprit le dessus et acheva de l'en dissuader. A quoi aurait il donc servi de prendre l'appel ? A quoi donc si ce n'est à trop bien trahir cette terreur qui était la sienne et donc à, ainsi, inquiéter l'une des deux seules personnes au monde à qui tienne vraiment la jeune Gassendi ! En temps ordinaire elle aurait été on ne peut plus ravie de répondre au jeune et si talentueux peintre qu'était son ami, Sean Dunroe. En temps ordinaire, ses lèvres se seraient, bien malgré elles, retroussaient en un radieux sourire et sa voix aurait été enjouée lorsqu'elle aurait prestement, et si tendrement même, saluer le jeune homme. Tous les deux auraient conversé un moment puis, à n'en pas douter, ils auraient fini par se donner rendez vous dans un des si nombreux lieux chers à leur coeur. La fin de la journée aurait alors été des plus délicieuses, et c'est heureuse et presque totalement apaisée, que Marylin serait rentrée chez elle. Oui... En temps ordinaire, c'est ainsi que les choses se seraient passées. Et alors qu'elle reposait sur le plancher et repoussait du bout des doigts le téléphone qui vibrait plus que jamais, elle ferma les yeux et se laissa aller à pleurer. Perles cristalines et silencieuses qui venaient rouler sur ses joues d'une pâleur extrême et baigner son visage. Masque livide et si fade qu'étaient devenus ses traits fins et qui ne laissait plus transparaître la moindre émotion.Tristesse, désespoir, haine et terreur se bousculaient en son coeur sans que cela ne puisse le moins du monde se deviner. Sean, lui, aurait tout de suite su. Il aurait compris en la voyant... ou même en l'entendant. Sans que la jeune femme ne parvienne réellement à se l'expliquer, cet arrogant et ô combien orgueilleux artiste qu'était son Miome, cet homme était le seul qui soit réellement parvenu à transpercer al momindre des défenses de Marylin. Sean lisait en elle comme en un livre ouvert et il n'y a rien, ou si peu, que la belle puisse lui cacher ! Quoiqu'elle pense ou ressente, et quels que soient les efforts qu'elle fit pour le lui dissimuler, elle lisait dans les orbes saphir de son meilleur ami qu'il n'était nullement dupe. Il la comprenait et la connaissait tellement bien ! Trop même sans doutes... Voilà pourquoi elle refusait, avec une détermination qui frôlait l'obstination pure et simple, de lui répondre. Marylin ne voulait pas lui parler ! Elle ne voulait pas qu'il comprenne ! Jamais il ne saurait ! Jamais ! Alors qu'il continue donc d'appeller elle ne décrocherait jamais ! Non, elle ne céderait pas... Pas cette fois. Et même pas pour lui... surtout pas pour lui en fait !

Se relevant lentement et se dirigeant, de sa démarche toujours aussi chaloupée, vers la volée de marches qui la conduiraient à cette si grande terrasse qui flirtait avec le ciel et dominait la ville, la jeune femme eut un regardvoilé pour ce téléphone qui continuait de la tenter. Suspendant un instant sa progression, elle sembla hésiter un instant. Marylin fit un pas en direction du portable, puis se ravisa. Non ! Cette colère qui embrasait maintenant son coeur et son âme, consummant sous son ardeur la terreur qui l'avait envahie quelques temps auparavant, l'aveuglait à nouveau et étouffait en son sein toute douceur, toute sentimentalité et, bien pire encore, toute raison. Aujourd'hui, l'ancienne ballerine succombait aux assauts de cette colère hystérique qu'elle connaissait si bien mais, qu'en ce moment précis, elle semblait avoir même renoncer à amadouer ou à contenir. Là, elle n'était plus cette jeune femme forte et presque froide que bien des gens pensaient connaître. Non, là elle n'était qu'une toute petite fille de cinq ans qui tremblait de peur et qui souhaitait mourir. Périr pour ne plus souffrir. Marylin n'était désormais que désespoir et colère. Mais cette fois la colère n'était plus force mais belle et bien faiblesse. La jeune femme se haissait et s'est contre elle même qu'elle dirigeait sa colère destructrice. Elle se détestait et se maudissait d'avoir été suffisemment sotte et stupide pour laisser cet homme, ce monstre qui osait encore se prétendre être son père revenir dans sa vie et la blesser comme il l'avait, tant de fois, fait alors qu'elle n'était qu'une enfant ! A cette époque, encore, elle était trop jeune pour comprendre que ces "choses là" étaient mauvaises et malsaines et elle était bien trop faible pour se défendre. Mais aujourd'hui elle avait grandie ! Elle était devenue forte et elle avait appris à se défendre ! Pourtant, lorsqu'il était apparu dans l'encadrement de sa porte, surgissant tel un spectre maléfique, elle avait perdu toute contenance. Et elle n'avait même pas esquissé le moindre mouvement lorsque...

Marylin parvint enfin sur la terrasse et les ardents rayons de cette boule de feu, suspendue à son zénith, vinrent illuminer sa chevelure dorée. Mais alors que le soleil venait caresser son visage ravagé par la douleur, nulle chaleur ne vint réchauffer le corps de cet être. Elle n'était plus qu'une enveloppe corporelle désespérément vide. Un corps qui se mouvait et se rapprochait dangereusement du bord du parapet. Mais un corps qui semblait plus n'agir que de façon mécanique, presque robotique, un corps dénué d'âme. Un corps presque déjà dénué de vie... Les bras de la jeune femme se refermèrent sur ses frêlles épaules tandis qu'elle se hissait lestement sur le rebord du parapet, les yeux perdus dans le vague.

Marylin n'entendit même pas cette voix d'homme qui hurlait son nom derrière la porte de son appartement et s'apprêtait visiblement à la défoncer devant l'absence de réponse. Dans le loft dévasté de la jeune femme, on pouvait voir, un peu partout, les traces de sa colère éclatante. Les meubles étaient renversés, les débris de vases et autres quolifichets de cristal scintillaient sur le plancher et au centre, gisaient les habits déchirés de Marylin.

Enfin, la porte céda.
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Sean Dunroe
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MessageSujet: Re: When the Anger leads to a peaceful Death [PV Sean]   When the Anger leads to a peaceful Death [PV Sean] EmptyLun 11 Fév - 2:51

Une fumée bleuâtre voletée dans l’air, porté par le faible vent seul rafraîchissant de cette chaude journée qui s’abattait sur la capital Italienne. Rome, majestueuse Rome, autrefois symbole de puissances et de domination, elle n’était plus maintenant pour cet homme fumant une cigarette, qu’un lieux de naissances où il était suffisamment connu pour se faire arrêter dans la rue. Certes il aurait pu partir pour d’autres capitales comme Londres, Paris ou encore Tokyo, son art était reconnu de partout. Mais ce n’est que Rome qui flattait son orgueil, il n’y avait qu’à Rome que les gens prononçait Miome correctement, il n’y avait qu’à Rome où il paraissait plus qu’ailleurs être un demi-Dieu, un homme anormal car touché par une grâce divine, indéfinissable, permettant à cet orgueilleux jeune homme de devenir l’un des peintres les plus reconnu de sa génération.

Sean Dunroe était donc entrain de boire un verre en terrasse, toujours élégant, beau costume, belle pompe, belle gueule. Mais ce qui plaisait c’était ces cheveux longs voletant dans se vent, ces cheveux longs ne répondant pas au code du milieu, lui donnant l’allure d’un artiste réfractaire, d’un poète maudit, d’un peintre incompris. Dans son verre un cocktail non alcoolisé, à une heure pareil sous un soleil de plomb comme celui qui frappait la ville au Colysée, tout alcool aurait été fatal pour Miome qui aurait été alors bien amoindrie dans ses activités de la journée. Cependant, ses lunettes de soleils cloué sur le nez, il ne s’enivrait pas d’alcool dans de tels occasions. Non il préférait à cela un mélange bien plus excitant, une drogue bien plus électrisante, une sensation bien plus aliénante, un parfum dont on ne pouvait se passer. Sur cette terrasse de café, nombres de touristes et d’habitant de la cité étaient là, et ce dont Sean s’enivrait été d’être là lui aussi, et surtout d’être vue. Comme disais son expression fétiche « connu et reconnu », c’était exactement cela. Voilà sa coke, son taz, son joint, sa vodka, son cognac, son whisky , son champagnes, son lap dance, sa partie de jambes en l’air, sa fellation, sa levrette, son saut en parachute, sa plongée vingt milieu sous les mers, son back flip, son kick flip to nosegrind, son looping, son spacemontain, et tout ce qui peut exciter, faire plaisir, jouir, défoncer, camer, cramer, rigoler, exciter, crier, adorer et passionner quelque un: qu’on le reconnaisse lorsqu’il est assit à la terrasse d’un café et qu’on vienne lui demander un autographe photo ou si affinité - et physique avantageux - une partie de jambes en l’air.

Miome, voilà qui il était. Peintre des plus grands. Toujours assit à sa terrasse de café en face de l’un de ses amis, Sean finissait son cocktail lançant deux trois sourires à de charmantes jeunes femmes qui passaient tout en lui faisant un petit signe de la main. [i]
Mais à peine avait-il finit de faire briller ses dents parfaitement blanche que son regard se reporta sur sa montre Jaeger-Lecoultre. Il avait rendez-vous avec sa meilleure amie Marilyn d’ici dix petites minutes, heureusement qu’il était pas très loin du Transtevere quartier où habitué la jolie danseuse, car sinon il aurait prit un taxi. Il salua son amis l’invitant de forces, étant trop orgueilleux pour se faire avoir à se petit jeux. Personne, et je dis bien personne, ne pouvait régler la note en invitant Sean si lui-même avait décidé de le faire avant. Si cela avait été le cas il aurait trouvé tous les moyens possibles et imaginables pour que finalement ce soit lui qui invite l’autre. Question d’orgueil bien évidemment
.
Une fois debout il fit la bise à son ami avant de partir à pied direction du Loft de la belle blonde. Plus ses pas défilaient sur les allés pavés de la cité Romaine, plus il se demandait pourquoi il ne lui avouait pas son amour, encore une question d’orgueil, bien évidemment. C’est comme si il voulait absolument montrer à tous le monde que lui n’avait rien fait et que c’était elle qui était tombé dans ses bras, sous le coup de son charmes dévastateur. A force de pensée à elle et vu qu’il allait sûrement avoir un peu de retard il appela la jeune Gassendi. Celle-ci répondue et il n’eu droit comme conversation qu’un « laisse moi tranquille!!! » suivit d’un bruit de verre s’éclatant sur le sol, avant que la conversation soit coupé le portable de Marilyn ayant raccroché.

* Et merde !*

Le jeune artiste accéléra le pas se doutant bien que sa Marilyn chérie était encore entrain de faire une de ses fameuses crises de nerfs de plus en plus répétés et violente ces derniers temps et il avait peur qu’en un elle dévaste son appartement et qu’en deux elle se fasse mal. Seulement cela il était bien trop fier pour le lui avouer et il utiliserait sûrement un autre prétexte devant elle n’aimant pas se montrer inquiet ou attentionné. Plus les secondes s’écoulaient plus il courrait vite essayant d’arriver chez la belle blonde avant qu’il ne soit trop tard. Toujours en courrant il essaya d’appeler plusieurs fois la jeune femme afin de la raisonner mais ceci fut en vain. Soit il était trop tard soit elle refusait de lui adresser la parole comme il lui prenait parfois l’envie de le faire. A vrai dire aucun des deux cas ne rassurait vraiment Miome.
Parvenue en bas de son immeuble il tenta de se souvenir du code d’entrée.

* 2-4-6-8...! Non.. 3-4-7-8? Merde!!!…*

La chance sourit enfin au peintre lorsqu’un couple de bobo sortie de l’immeuble laissant alors Sean y rentrer. Il courut dans le corridor du rez-de-chaussée avant de stopper violemment et subitement sa course. Il était arriver au bout du corridor, à droit des escaliers, fatigant mais plus rapide pour sauver sa bien aimée. A gauche un ascenseur, plus lent dans ce cas de figures mais permettant de se refaire une beauté afin de la faire enfin craquer…Le choix se faisait dure.
Une fois sortie de l’ascenseur le jeune Dunroe se jeta sur la porte de la belle blonde.

Elle était là, tel un repart imposant le séparant le celle qui serait bientôt sa petite amie. Il colla tout d’abord son oreille contre la porte et n’entendit rien, c’est d’ailleurs ce qui l’inquiétât. Il tambourina donc sur l’épaisse planche de bois noble afin de faire réagir Marilyn mais aucune réaction. Il tapa de plus en plus fort, de plus en plus vite, et bientôt ce fut au tour de ces cordes vocales de se mêler de cette affaire. Plus il tapait, plus il criait le prénom de la jeune femme. Si bien que prix d’une colère assez indéfinissable il décida purement et simplement de reculer un petit peu, de bomber le torse de courir et de donner un violent coup de pied dans la porte dans un point proche de la serrure. Cela eu l’effet immédiate de faire voler la porte d’entrée dans ses gonds.
Il pénétra inquiet dans le magnifique loft et ce qu’il vu au début ne l’étonna en fait pas tellement. Tout était ravagé. Encore une fois les colères de Marilyn furent noirs à en croire l’état de cet appartement. Tout était ravagé, dévasté. Il leva ensuite les yeux vers le balcon et il l’a vue, là, au bord du parapet, en simple chemise et boxer, prête à sauter. Cependant, suite à son intrusion en force elle semblait s’être immobilier, observant de ses yeux rougis par les larmes et noircis par le mascara coulant le nouveau venue.
Sean se mit alors doucement à avancer vers la terrasse tout en commençant à applaudir. Ces claquements de mains était fort et pourtant espacés, il applaudissait un regard presque de dépit illuminant son visage.

- « Alors là bravo… Non non franchement bravo… Je croyais que étais déjà passé pour une conne comme jamais mais j’avoue que là tu bas tous les records. »

Dit-il toujours en s’approchant. Alors que Marilyn était toujours au bord du vide, Sean s’approcha, s’adossa contre la barrière, sortie une cigarette et l’alluma. Il tira une ou deux barres regardant la fumer s’envoler soumise à la force des mouvements d’air.

- « Et dis moi Einstein, tu crois que tu allais faire quoi? Franchement tu penses que c’est en te foutant en l’air que tu vas passer pour une héro? Là j’avoue que j’hallucine, je te croyais prête à faire des tas de conneries mais allé jusque là c’est du très haut niveau. Non non sérieusement il y a du avoir un sacré boulot de débilités derrière tout cela. »

Plus il parlait plus il tentait à la fois de protéger son ego en ne se propulsant pas pour la rattraper, plus il tentait aussi de l’énerver contre lui. En effet il savait comment marché la jeune femme et de la mettre en rogne contre Sean était le meilleur moyen de la faire descendre pour qu’elle vienne le trucider. D’ailleurs, toujours en fumant, il s’avança à l’intérieur de l’appartement regardant à droite à gauche ce qui était cassé par terre, écoutant se bruit si caractéristique des bruits de pas écrasant un morceau de verre.

Il souleva deux trois conneries évaluant les dégâts jusqu’à se qu’on se cœur et sa tête s’arrêtent de battre. Il jeta avec force sa clope à peine à moitié finit sur le sol avant de l’écraser avec le pied sur le tapis et d’élever violemment la voix tout en montant à la jeune femme toujours perché un tableau au sol représentant une girafe dont les pieds étaient ceux de la Tour Effel. L’Œuvre d’art était signé « Miome » en bas à droite et de nombreux trou perçaient la toile en plein milieu. En fait la cause des dégâts était identifiable puisque la canne de billards gisait à coté sur le sol.

- « MAIS TU TE FOUS DE MA PUTAIN DE GUEULE DE MERDE!!!! PUTAIN QU’EST-CE QUE C’EST QUE CA PUTAIN? TU PEUX M’EXPLIQUER? TU SAIS PUTAIN COMBIEN COUTE CE PUTAIN DE TABLEAU DE MERDES DANS UNE PUTAIN DE GALLERIES DE MES DEUX? Et toi tout ce que tu trouves à faire c'est à percer se tableau! Et ne dis pas que c'est parce que ça m'attriste que tu perses mes cadeaux j'en ai strictement rien à carer, c'est juste quer ça te fait perdre de la thune...»

* Mince pourquoi ce tableau est il troué? Ce n'est pas grave mais ce genre de tableau signé par moi peut revenir cher sur le marché.

Mais ce qui m'attriste c'est que c'était un cadeau que je t'avais fais t'aurais pu en prendre soin, surtout que je l'ai fais en pensant à toi puisque je savais que tu l'adorerais. Mais ce n'est pas grave je t'aimes trop pour pouvoir t'en vouloir et ce n'est pas une histoire d'argent... *
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Marylin Gassendi
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MessageSujet: Re: When the Anger leads to a peaceful Death [PV Sean]   When the Anger leads to a peaceful Death [PV Sean] EmptyLun 11 Fév - 17:37

La cité romaine respirait la joie de vivre et, comme chaque jour ou presque, ses places et artères ne désemplissaient pas de ces cohortes de touristes et autres badauds qui profitaient de la douce et douceureuse châleur prodiguée, si généreusement, par l'astre solaire, pour déambuler tranquillement. Pendant que certains s'étaient établi un véritable parcours digne des plus grands tours operateurs et semblaient bel et bien décidés à découvrir chacune des curiosités touristiques du quartier,d'autres, au contraire, préféraient s'en remettre au Hasard et laissaient leurs pas les guider, s'arrêtant au gré des différents paysages et spectacles qu'offraient les petites ruelles du Tratesvere. Et, ce jour là, certains d'entre eux allaient pouvoir pleinement satisfaire ces intincts voyeuristes et malsains que nous possedons tous en nous même si, la majeur partie du temps, nous nous efforcons de les étouffer. Oh oui, aujourd'hui, tous allaient pouvoir se repaître d'un bien hypnotisant, bien que cruel et funeste, spectacle.Et,déjà, ils étaient nombreux les passants dont les pas s'étaient arrêtés devant le hall d'entrée de ce luxueux immeuble situé en plein coeur du quartier des artistes. Les lèvres s'ouvraient légèrement et laissaient échapper des murmures qui ne cessaient d'enfler au fur et à mesure que l'interprète principal de ce pathétique « happening » devenait visible.

Tous les regards étaient maintenant braqués sur les hauteurs, vers cet endroit si particulier où la toile azurée du ciel semble venir embrasser la terre et où, maintenant, se détachait une longiligne et bien frêle silhouette. Grâcile ange funambule dont la blonde chevelure étincellait sous les feux ardents de l'astre diurne et qui progressait sur ce si fin parapet de terre qui représentait l'utime rempart entre le vide et lui, entre la vie et une mort certaine. Qu'elle était belle cette silhouette féminine qui arpentait d'une démarche aérienne cette fine rembarde, semblant aussi bien défier les lois les plus élémentaires de l'apesenteur que la Mort elle même ! Bien que la crainte de voir cette si fluette poupée glisser et ainsi chuter à chacun de ses pas, la foule ne pouvait s'empêcher de regarder, comme irrémédiablement attirée et hypnotisée. Elle errait cette diaphane apparition, semblant prête à s'envoler dans le ciel limpide de la capitale italienne...

Là, en bas, les coeurs se mettaient à battre un peu plus fort tandis que la demoiselle poursuivait son si dangereux ballet, les bras enlacant son buste fin et les yeux portés loin, si loin à l'horizon. Les voix s'élevèrent un peu plus encore, attirant encore d'autres badauds, lorsque, subitement, l'ange pâle se retourna brusquement, perdant pour un instant l'équilibre et manquant de peu de tomber. Comme dans une pièce de boulevard, un nouveau personnage venait de faire son apparition sur cette si haute terrasse, devenue bien malgré elle, la scène d'une étrange et bien singulière tragédie. Les deux comédiens involontaires étaient trop loin pour qu'on puisse en discerner les traits mais il était facile de voir, en l'homme qui venait à son tour de surgir, le parfait pendant de cette créature angélique. Il était jeune cet homme qui venait de rejoindre la grâcile poupée, et qui, apparemment lui tenait un discours serein tout en applaudissant bruyemment à ses pirouettes déraisonnables. Si beaux et juvéniles protagonistes qui se regardaient à présent et entâmaient ainsi un nouvel acte de cette scenette dont personne, pas même eux, n'aurait pu prévoir l'issue. En bas, la foule attroupée eut donné bien des choses pour pouvoir entendre ce que ces deux là se disaient à présent et pour connaître les raisons d'un tel acte. Si seulement ils avaient pu entendre ! Si seulement...

Mais, même s'ils l'avaient réellement pu, qu'auraient ils donc tous entendu ? Auraient ils seulement pu comprendre ces propos si durs que jetait, d'un air si faussement détaché, le célébrissime peintre Sean Dunroe ? Eux qui ne connaissaient l'artiste que de par sa réputation sulfureuse comment auraient ils pu comprendre ce que ces mots si acérés, ce que ces attitudes si détachées masquaient en fait ! Car les mots ne sont que de simples assemblages de lettres, de simples syllabes accollées les unes aux autres et qui ne reflètent que si partiellement et si imparfaitement les sentiments qui, bien souvent, se cachent derrière ! Il était fier cet homme ! Il était arrogant et orgueilleux au point de refuser de laisser transparaître cette peur qui, pourtant étreignait son coeur à l'instant même où ses yeux d'un bleu si profond venaient se poser sur cette femme qu'il aimait sincèrement sans avoir jamais eu le courage de le lui dire. Il avait peur le fier jeune homme, mais, jamais il ne l'avouerait. Ni à cette sylphide qui menaçait à tout moment de succomber à sa rage dévastatrice ni même à lui même d'ailleurs. Oh non il ne dirait rien ! Cela n'aurait pas été digne du si grand artiste qu'il était ! « Connu et reconnu » ...Telle était son expression favorite, expression qu'il ne cessait de ressasser comme pour mieux tenir à distance les impudents et les effrontés qui tenteraient de percer ses défenses et de découvrir l'homme qui se cachait derrière le peintre si imbus de sa personne qu'il se complaisait à être en public. La vie entière du jeune archange aux allures de malin n'était qu'apparence derrière lesquelles il cachait la seule et unique faiblesse qui était la sienne. Tarrible et troublante fêlure que la présence de cette femme dans son existence. Toutes les femmes se pâmaient devant lui, attendant un simple regard, un sourire et parfois tellement plus de sa part ! Toutes se seraient laissées damner pour avoir l'opportunité de pouvoir, ne serait ce qu'un instant, se pavaner à son bras ou partager sa couche. Toutes... sauf elle. Elle qu'il abreuvait à présent de propos hautains et limite agressifs cherchant à attirer son attention et à orienter vers lui cette colère qu'elle dirigeait pour l'instant contre elle même. Et il n'y allait pas de main morte, le beau peintre, provoquant, arguant et humiliant presque celle pour qui, pourtant, il nourrissait de si tendres sentiments. L'amour revêt parfois de biens étranges traits et ce ne sont certes pas ces deux là qui pourraient affirmer le contraire !

Par amour pour elle, Sean se montrait le plus parfait des goujats. Il aurait pu se montrer sous un tout autre jour et, pour une fois, une fois seulement être le Prince Charmant qui serait venu sauver sa Princesse en danger. Mais cela était au dessus de ses forces et, et sur ce point il avait raison, cela n'eut certainement pas apaisé Marylin. Jouer les amoureux transis ne lui aurait servi à rien si ce n'est peut être à accentuer l'envie de la demoiselle de faire le grand plongeon ! Et Miome le savait... S'il y a bien un sentiment auquel son amie se réclamait ouvertement être la plus hermétique possible c'était bel et bien l'amour ! Sans qu'il ne sache réellement pourquoi, Marylin avait toujours clâmé haut et fort son dégoût pour ce sentiment qu'elle trouvait tout aussi pathétique qu'inutile. Il ne l'avait jamais questionnée là dessus et, de son côté, elle n'avait jamais tenu à aborder le sujet. Quel besoin aurait elle eu de confier à son ami, le seul homme susceptible de pouvoir un jour lui redonner confiance en la gente masculine, ces sévices qu'elle avait subis pendant des années et qui avaient, d'une part étouffé en elle toute envie d'aimer, et d'autre part fait naitre en elle cette colère qui l'avait jadis sauvée mais qui, à présent, la détruisait si surement ! Pourquoi, aujourd'hui encore, lui avouerait elle que son père était de retour dans sa vie et qu'elle avait été trop faible, qu'elle n'avait pas su lui résister et avait fini, une fois de plus mais une fois de trop, par lui céder et qu'elle s'était laissée infligée toutes ces horreurs ? Pourquoi lui aurait elle dit que, quelques minutes avant qu'il ne vienne la déranger dans sa folle colère suicidaire, son agresseur avait quitté l'appartement, la laissant vidée de toutes forces, de tout espoir et de toute volonté ? Pourquoi le lui aurait elle dit ?

Marylin ne cilla même pas lorsqu'elle vit la haute et si fière silhouette de son meilleur ami se dessiner à l'entrée de cette terrasse. Le regard de jade de la belle croisa celui du jeune artiste et un léger frisson parcourut son échine tandis que celui ci venait, si ouvertement, la provoquer. Pas un seul être au monde, à part Sean, n'aurait ainsi osé venir la pousser dans ses ultimes retranchements ! Tous ceux qui connaissaient la belle ballerine savaient trop bien à quel point ses colères pouvaient être dévastatrices pour prendre le moindre risque d'encourir ses foudres ! Oh non ! Seul un être aussi arrogant et inconscient que Miome pouvait faire preuve d'autant d'audace... Arrogant ou amoureux ? Peut être un peu des deux... Les mots de son ami firent instantanément mouche et frappèrent le bel ange blond en plein coeur. Déjà, ses yeux semblèrent reprendre vie et se mirent à étinceller d'une rage flamboyante. Comment osait il ainsi s'adresser à elle ? Comment pouvait il ainsi l'humilier ? Elle était ivre de rage lorsqu'elle se retourna brusquement vers cet homme auquel elle tenait tant mais qu'elle abreuva et assaillit de ces propos si froids et hautains :

« Et depuis quand un être aussi narcissique et bouffi d'orgeuil que toi s'intéresse au sort d'une sombre conne comme moi ? Conne, suicidaire et débile ? Mon Dieu mais si j'étais toi je prendrais mes jambes à mon cou et je me tirerais vite fait avant qu'un paparazzi ne parvienne à nous prendre en photos ! Ce serait tellement gênant pour ta réputation ce genre de publicité ! » balança t'elle rudement en soutenant le regard insolent de son meilleur ami.

Le plan de Sean fonctionnait à merveilles en ce sens où la jeune demoiselle était véritablement furibonde et était dévorée par l'envie de lui sauter à la gorge afin de lui faire ravaler ses propos déplacés. Oui, Marylin était en colère et elle ne s'en cacherait pas ! Toujours juchée sur son minuscule parapet, et après avoir jeté un regard implacable au peintre, la belle s'éloigna en courant sur cette si fine et si vertigineuse poutre. Allant se réfugier à l'autre bout de la terrasse, elle se pencha légèrement en direction d'une petite table où reposait une bouteille emplie d'alcool. S'en saisissant d'une main, esquissant de grâcieux mais bien dangereux entre chats sur ce parapet qu'elle semblait bien déterminée à ne pas quitter, la jeune femme leva la bouteille en l'air et après avoir porté un toast silencieux, lança dans un éclat de rire forcé à son Miome :

« Pendant que tu y es rajoutes aussi alcoolique et complètement folle à ladéjà si longue liste des qualités que tu veux bien me prêter mon chéri ! Et si je suis si débile et conne que cela je ne sais même pas ce que tu fous encore içi ! Dégages et laisses moi sauter en paix, ok? Dégages Miome ! Fous le camps bordel ! » hurla t'elle tout en s'enfilant une très longue rasade de vodka.

Puis, dans un geste rageur, elle envoya la bouteille en direction de l'endroit où s'était trouvé son ami quelques instants plus tôt mais qu'il avait, heureusement pour sa si jolie tête, quitté pour rejoindre les profondeurs du loft de la jeune femme.La bouteille vint donc se briser en milles morceaux sur le mur, retombant en une pluie étincellante et miroitante de débris sur le sol en tek de la terrasse. Marylin fulminait et, d'un coup, l'envie de descendre enfin de son perchoir pour s'en aller rejoindre son ami la tenailla. Elle esquissait déjà le mouvement pour descendre lorsque la voix du jeune homme s'éleva, tonitruante et si furieuse, de l'intérieur. Sean avait découvert, perdue au milieu des débris, l'une des si nombreuses toiles qu'il avait offertes à sa belle et qui avait, ce jour là, périe sous les assauts d'une vulgaire queue de billard. Lorsqu'elle entendit exploser la colère non feinte de son ami, la jeune femme hésita un instant puis se ravisa et revint se poster sur le parapet, interdite. Il avait fallu ces quelques mots pour que, comme par magie, sa propre colère ne s'éteigne et ne laisse alors la place qu'à un gigantesque gouffre où tristesse et désespoir se disputaient la place d'honneur.

*Oh Sean... Ne me blâmes pas pour cette oeuvre détruite... Ne m'en veux pas je t'en prie... Je n'aurais jamais touché à l'une de tes toiles ! Je me contrefous bien de leur valeur marchande, ne le comprends tu donc pas ? Je me fiche de l'argent ! Ces oeuvres je ne les aime que parce qu'elles sont de toi. Jamais je ne les auraient détruites ! Même ivre de colère je ne l'aurais pas fait... Ce n'est pas moi Sean... C'est mon père... Il l'a détruite car il a compris ce que, toi, tu ne sauras jamais. Il a deviné ce que je ne te laisserais jamais voir. Mais comment pourrais je t'expliquer cela ? Comment te dire tout cela sans t'avouer que ... *

Mais la fin de la phrase de la jeune femme resta en suspend tandis que sa vue se troublait et que sa tête se mettait à tourner. Les vapeurs d'alcool sous ce soleil ardent commençaient en engourdir les membres de la belle sylphide qui, cette fois d'un pas hésitant pour ne pas dire chancelant, continuait de danser sur cette fine barrière qui la séparait encore, péniblement, d'une chute. La jeune femme ressentit alors une vive douleur au flanc droit, là où celui qui osait se prétendre son père l'avait frappée si violemment quelques heures aupravant, alors qu'elle avait, dans un sursaut d'orgeuil et de lucidité, tenté de lui échapper. La douleur la lançait, et sous son impulsion, Marylin se recroquevilla d'un coup sur elle même, portant sa main à l'endroit où elle se devinait blessée. Le regard hagard, la jeune femme se sentit tomber en arrière, comme happée par le vide qui l'entourait et qui semblait, dorénavant, vouloir l'engloutir à jamais. Alors qu'elle perdait conscience et équilibre, les lèvres de la jeune femme murmurèrent faiblement :

- " Sean..."
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Sean Dunroe
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MessageSujet: Re: When the Anger leads to a peaceful Death [PV Sean]   When the Anger leads to a peaceful Death [PV Sean] EmptyMer 13 Fév - 5:30

Trastevere, l’un des plus beau quartier de Rome. Anciennement lieu hautement bourgeois, ces rues pavés avait depuis laissé place à une toute autre sorte d’individu qui à eux tous représenté un mélange hétéroclite créant une ambiance particulière et caractéristique qui faisait la renommé de ce quartier. On pouvait apercevoir sur les nombreuses terrasses les bourgeois bohême, artiste au porte monnaie remplie, passant leurs journées à commenter l’actualité culturelle mondial tout en refaisant le monde autour d’un café crème, critiquant politique et économiste, déballant leurs analyses du monde à travers leur regard si unique. Cette ambiance particulière n’était qu’encore plus complexe quand sur les tables voisinent, des touristes du monde entier, appareil photo autour du cou, profitait de ce qui était pour eux une curiosité, à savoir déguster une boisson en terrasse. Ils s’émerveillaient de chaque pierre, chaque pavé, chaque monument témoin de la grandeur passé de Rome, quand l’influence de la ville s’étendait tout autour de la méditerranée.

Mais ce qui attirait le regard et focal des touristes, et l’esprit aiguisé et critique des bobo n’était aujourd’hui ni une œuvre d’art ni une fraîche dépêche de l’actualité mondial. Quoi que en prenant cela sous un autre champs de visions nous aurions un parfait scoop et un artiste. En effet, en se promenant le long des rues gorgées d’histoire de Trastevere en cette journée ensoleillé, vous pourriez voir en bas d’un immeuble luxueux un attroupement peu commun de locaux et de touristes, levant tous la tête vers le ciel, observant un spectacle hors du commun, le balais tragique, la pièce improvisé, la scénette exceptionnel de Marilyn et Sean.
Le soleil tapait toujours forts sur la capital romaine, et ses rayons réchauffant était dans cette rue, coupé par la silhouette tentatrice de cette jeune femme, dansant dangereusement sur ce parapet, avec pour seul allié son équilibre. Plus les minutes passaient, plus la foule semblait grossir, observant de prêt ce dangereux balais auquel s’exerçait la jeune femme, qui le croyait pourtant secret. Elle semblait de pas se soucier de l’attraction, ni du vide qui la menaçait, elle dansait, sautait, tournait, jouait avec la vie elle-même et se moquait bien de la mort. Cruelle Marilyn dont la colère lui était si dangereuse, pauvre Marilyn qui ne pouvait descendre de son perchoir prendre son être aimé dans ses bras.

L’homme avec qui elle parlait été toujours un simple inconnu pour la foule, un anonyme soumis au caprice de sa bien aimée mais qui semblait se jouer des menaces que celle-ci lui lançait. Si seulement il savait qui il était, un artiste connu et reconnu, un peintre doué, LE peintre du moment. Cependant il avait disparut du champs de visions des spectateurs qui se demandaient où avait-il pu bien passer. Vu l’expression de la jeune fille certain pensait qu’il était partie, d’autre qu’il lui faisait sa déclaration quand au dernier il se persuadé qu’il c’était prit le verre que la danseuse lui avait lancé en pleine tête et qu’il agonisait sur le sol. En fait, tous le monde se laissait aller à se petit jeux devinette, chacun allant de ses pronostics personnel, pariant avec le voisin ou la voisine sur l’état actuel des choses. Qui pouvait se douter de ce qu’il se passait quelques dizaines de mètres plus haut? Qui pouvait se douter qu’à présent la folie destructrice de la jeune femme laissait place à un profond désespoir au fur et à mesure que Miome découvrait les débris de sa toile offerte en cadeau à son amie? A vrai dire même Sean lui-même ne s’en doutait pas. Et alors qu’il lança ses pics en plein sur la belle blonde, il vit son regard se porter dans le vide. Il sur, la connaissant, qu’elle lutait alors contre des démons intérieurs la faisaient souffrir plus que raison.

Sean s’inquiétait assez de l’état de son amie. Ce qui devait être une seconde pour la jeune femme fut en faite une éternité. Le peintre s’approcha doucement de la terrasse où la jeune femme avait le regard hagard bloqué dans le vide, réfléchissant à ce qui semblait être un dilemme intérieur déchirant son cœur et son âme. Et alors qu’il avait dépassé la porte la jeune femme se recroquevilla violemment sur elle-même touchant le flanc droit de ses cotes comme si une douleur insoutenable en émanait.
Comment Miome aurait-il pu se douter qu’alors qu’il inspectait la toile déchiré, il avait fait descendre la jeune femme sous les remarques stupéfaite du public impuissant réagissant à coup de « oh » suivit de nombreux commentaires? C’était impossible pour lui de deviner cela mais si il l’avait su, jamais il n’aurait rajouter d’autres critiques envers la belle blonde qui du coup avait rejoins son perchoir, action toujours suivit d’une réaction de la foule. Alors imaginez qu’elle bruit émana de la rue lorsque la jeune fille se retrouva subitement en position foetus au bord du vide, vacillant sur elle-même après avoir bu quelques gorgées de vodka. Les femmes se cramponnaient aux hommes prés d’elles, les hommes les plus viriles avaient déjà commencé à s’attrouper inutilement en bas de cet immeuble dans l’espoir vain de la rattraper saine et sauve.
Puis l’instant tragique arriva, le corps en boule de la frêle danseuse fléchit s’abandonnant au loi de la physique, se soumettant à la normalité de l’univers et de la relativité. Cependant un Ange devait veiller sur la jeune femme, alors qu’elle perdit totalement connaissance elle pencha du coté de la terrasse (tu ne crois pas que j’allais laissé te faire impunément et facilement <3), Sean qui était au niveau des portes fenêtres n’eu qu’à courir un peu et accompagné la lente descente du corps inerte de Marilyn. Une fois complètement avachis sur le sol, il porta son amie sous les applaudissements grotesques et incohérent de la foule, la ramena à l’intérieur à l’aide de grands coups de pieds il dégagea tout ce que la colère dévastatrice de la jeune femme avait amené sur le canapé avant de l’allonger sur ce sofa.

Et voila… Quoi faire? Que faire? Comment faire? Sean était nu, incompétent, bloqué, paralysé, complètement subjugué par cette femme. Elle était là, devant lui, si belle, si innocente, les yeux fermés semblant vaqué à de doux et agréables rêves. Il ne l’avait jamais vu si calme, il ne l’avait jamais vu de si prés. Ses cheveux d’ors, sa peau de porcelaine recouverte d’un voile de soi, parfaite, pure, sans la moindres imperfections ses lèvres vermeils d’un rouge éclatant n’appelait que ses baisers. Pourquoi elle? Pourquoi elle le rendait si faible, si incapable de s’affirmer, de lui dire ce qu’il ressentait? Il était tout le contraire d’habitudes, mais elle, Marilyn, elle lui faisait tourner la tête, perdre le Nord et le Sud, le Midi et le Minuit, elle lui volait tout repère, toutes assurances, toutes expériences. Avec elle c’ est comme si il était vierge de tout.

* Qu’est-ce que? *

Mike releva la tête, passa sa langue sur ses lèvres. Il venait de le faire. Impossible… Pourtant il se revoyait. Comment était-ce possible, il n’en savait rien. Mais il l’avait fait, inconsciemment, perdu dans ses pensées il c’était approché d’elle et avait déposé un baiser sur se trésor tant convoité. Si elle était amené à l’apprendre elle le tuerait la secondes d’après sans la moindre hésitation. Sean secoua la tête, il n’osait plus poser ses beaux yeux bleu sur les lèvres vermeils de la jeune femme. Il se leva et fila à la salle de bains, prit un gant de toilettes et le passa sous l’eau froide. Puis de retour dans le salon il s’agenouilla auprès de Marilyn, déposa un baiser sur son front, avant de mettre le gant froid sur son crâne tout en caressant amoureusement sa chevelure d’ange. Il fermait les yeux, il n’était plus lui, il ne se contrôlait plus en sa présence. Ce n’était plus Miome qui agissait mais un homme qu’il ne voulait pas voir, et que pourtant la danseuse faisait ressortir. Il fut alors soudain prit d’une envie irrépressible. Il se leva, fila vers sa besace et en sortie un carnet et un crayon à papier, il avait toujours cela sur lui, au cas où.

Alors il s’assit sur le canapé en face de Marilyn, passa énergiquement sa main dans ses longues mèches brunes les ébouriffants, et il dessina. Enfin non, il ne dessina pas juste, il l’a dessina, sa muse, sa déesse, son amour. Il retranscrivait avec sincérité et amour chaque courbes, chaque échines du corps endormis de la jolie blonde, lovée dans se sofa. Il dessinait toujours mieux quand c’était pour Marilyn ou elle en sujet, allait savoir pourquoi… Lui il n’en savait rien en tout cas. Mais cela changeait de son style habituel, ce n’était plus surréaliste, c’était réaliste, classique, comme une photographie en noir et blanc, signé en bas à droite d ‘un « Ti Amo, Miome »… Encore un dessin qui n’aurait d’autres spectateurs que les pupilles azurées de Sean. Mais alors Marilyn esquissa un mouvement, ouvrant doucement mais sûrement ses yeux de jades.


Qu’allait-elle dire? Faire? Sean ne savait que trop peu prévoir les réactions contradictoire de son amie. Elle était parfois agressive quand il se voulait gentil, adorable quand il se voulait blessant, cela était à ne plus rien y comprendre. La situation était assez étrange. Dehors la foule parlait si fort que ses échos remontaient jusqu’au oreilles des deux protagonistes. Dans le salon dévasté, Marilyn était allongé sur un sofa, un gant mouillé sur la tête, fixant Sean dans les yeux, lui-même avec un carnet et un stylo à la main, en face de la danseuse, pris au pièges entrain de dessiner, dessin qu’elle voudrait sûrement voir. Pour Miome cela était insupportable. Il y avait trop, beaucoup trop de signes de faiblesses, de signes montrant qu’il tenait à elle et s’occupait d’elle. Déjà elle c’était retrouvé sur ce canapé, un coussin sous la tête, un gant froid sur le front, et lui était toujours là, la dessinant en plein sommeil. Son orgueil en prenait un certain coup et cela il ne le supportait que très difficilement. D’une seconde à l’autre son visage se ferma, passer pour un gentil héro, hors de questions pour Sean. Il plia vite son dessins le rangeant en vitesse dans sa besace, et il se leva, droit comme un piquet, levant légèrement la tête. C’était un réflexe con certes, mais de défenses chez le peintre. Il levait le menton pour prendre les gens de hauts, pour montrer sa supériorité, il s’en voulait mortellement de le faire à Marilyn, mais montrer ses faiblesses lui était encore bien plus douloureux. Alors je ne vous parles même pas de lui montrer son amour. Mission impossible vous imaginez loin. Il savait pourtant, il était convaincu que la jeune femme réagirait sûrement pas très bien à cet façon de s’adresser à elle, la prenant de hauts, en se montrant supérieur à elle, elle détestait ça. Il détestait le faire à elle aussi. Mais c’était soit en rajouter, soit perdre la face, pour quelque un comme Sean le choix n’est pas difficile. Il fit un début de mouvements un peu indescriptible quand finalement elle se manifesta.
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