* Parlez-moi de vous… { 20 lignes minimum }Moi? Oh hum, je m'appelle Zara Dolcini, je crois que tout mon nom le précise assez mais je vous le dis pourtant, je suis italienne, et j'ai actuellement 29ans, la trentaine qui approche, tout ce qui en découle, bref, rien de bien sympathique, enfin je n'ai pas à me plaindre en réalité, je l'aime plutôt pas mal ma vie, j'étais la petite dernière d'une grande famille et à dire vrai nous n'étions pas vraiment riches mais Jane, ma grande soeur, a toujours été là pour me protéger, peu importe le temps, peu importe les choses, elle était là quand c'était nécessaire, là pour poser ses mains sur mes oreilles quand mon père, atteint par l'alcool, s'amusait à battre sauvagement ma mère, elle me protégeait assez pour qu'il ne me frappe pas jusqu'à ce qu'elle parte, jusqu'à ce qu'elle mène sa vie, ce que je peux bien comprendre, à dire vrai, j'en aurai fait de même et je regrette encore d'avoir gaché son enfance puisqu'il lui était nécessaire de s'occuper de moi. C'est bien la seule personne de ma famille qui me manque, nos parents n'étant plus de ce monde, elle était tout ce qui pouvait me rester mais pourtant nous n'avons plus énormément de contact, elle m'a protégé assez et je crois qu'elle mérite une vie plus belle, je crois qu'elle a réussit et j'espère bien la retrouver un jour pour oublier nos images de cette enfance pas tout à fait rose.
Quand elle est partie, j'avais à peu près 10ans et je me souviens des larmes de ma mère le lendemain et des hurlements de mon père qui la traitait de tous les noms, de mots que je n'avais encore jamais entendu mais pourtant, je devais bien me faire à l'évidence, il était l'heure pour moi de devenir plus forte, de prendre conscience que je serai la remplaçante de ma pauvre soeur au sein de cette famille. Peu après son départ, maman est tombée malade, très malade, alors les taches ménagères me sont revenues, j'ai du apprendre à tout faire et à accepter mon père saoul qui ne frappait plus mais qui pleurait sur son passé perdu, sur sa fille disparue, bref, j'avais bien là l'atroce sensation de n'être rien du tout dans ce monde, et loin de moi l'envie d'être une fermière! Pourtant, j'ai continué à vivre dans cette ferme, à travailler tout en étudiant et à rêver d'une autre vie, à espérer toujours jusqu'à ce que je trouve cet appareil photo jetable dans le grenier, je crois que je n'ai jamais eu une révélation comme celle-ci, j'avais l'impression de voir au travers de ce dernier la vie autrement, mes premières photos ont été celles de mon père et de ma mère que je garde précieusement, on m'a toujours demandé de les vendre mais elles restent mes plus beaux souvenirs.
J'ai finis par faire comme ma soeur, partir de la maison le jour du décès de ma mère, j'ai quitté le cimetière les larmes aux yeux et j'ai finis par rejoindre Rome pour tenter une école de photo. Les écoles sont particulièrement chères, alors en contre-partie et en vue de ma sensibilité artistique, on a commencé à me faire travailler dans un petit journal du coin, et j'ai enfin finis par obtenir ce que je désirai: un diplôme et assez d'argent pour obtenir un appartement dans la capital et le bonheur de commencer mon art comme je l'entendais, une vie de bohème en quelque sorte, rien ne me semblait plus important que de photographier à tout va ce qui me touchait profondément et je mis bien peu de temps à m'offrir ma première exposition, ce que j'ai pu être fière en entendant les critiques m'offrir le nom de la nouvelle reine de la photographie, ce que j'aurai aimé que Jane l'entende, qu'elle sache bien que je pouvais réussir et que j'étais là, à Rome, avec le seul désir de revoir ma soeur et de lui offrir un peu de ma notoriété actuelle! Mais rien, elle n'est venue à aucune de mes expositions, je l'ai attendu sans jamais l'y trouver au point d'en être bouleversée jusqu'au jour où il était apparut devant moi et jusqu'au moment si délicat où il a prit le temps de sécher mes larmes. Il m'a invité à boire un café, il était historien, Raphaël, et il m'a parlé pendant des heures de ce qui pouvait sortir de mes oeuvres jusqu'à ce que l'on se retrouve encore et encore, jours après jours. J'ai finis par l'apprécier plus que de raison, et nous avons finit par faire un bien joli couple, pourtant il a toujours voulu être libre et j'avoue que je supporte mal cette idée de libertinage, je n'ai d'artiste que les oeuvres, pas le moins du monde le côté volage, malheureusement peut-être. Mais il y a aussi sa petite fille, Candice, c'est un peu étrange d'être belle-mêre mais je m'y fais au possible, j'aimerai tant qu'elle puisse m'aimer, pourtant, j'en suis encore loin, mais les choses changent non?
*Décrivez moi la façon dont vous vous percevez ?
Oh je crois que je tiens bien mon côté italien, je ne suis pas particulièrement belle, du moins c'est là mon avis que ne partage pas mon compagnon, mais j'ai pour moi le charme d'un regard bleuté et les longs cheveux bruns d'une Diane chasseresse, je sais ajouter à ce regard le piquant du désir et de l'envie comme le scintillement dut à mes trop nombreuses rêveries, comptez aussi des lèvres assez pulpeuses et vous aurez là en partie mon visage quoiqu'il ne se limite pas qu'à ces courbes mais aussi à mes nombreux sourire plus ou moins délicats, j'aime ce que je suis mais pas au point d'en faire une folie. Pour le reste, je suis plutôt grande, élancée et bien proportionnée, ce qui signifie? Je sais prouver que je suis une femme si vous préférez, je possède le nécessaire, ajoutez à cela des mains fines qui se doivent d'être soignée pour présenter mon outil de travail habituel et des jambes interminables soutenues par mes petits pieds et vous aurez à peu près tout le tableau, quoiqu'il m'est encore possible d'ajouter à cela le fait que j'aime à porter des tenues élégantes et quelques talons aiguilles, je crois que je veux faire comprendre à mon cher ami ce qu'il risque de perdre à force de libertinage.* Savez-vous dire « non » ? { 10 lignes minimum }Straciatella
Je crois que j'ai encore du mal a refuser certaines choses, à vrai dire ma relation de couple en est le meilleur exemple: j'ai beau vouloir sa fidélité, je suis parfaitement incapable de la lui demander, du reste, il n'y a pas à dire, je suis fière au possible, un brin du caractère du Sud très certainement, je n'aime pas que l'on me refuse quelque chose, en fait je considère cela comme un affront, c'est certainement pour cette raison que je refuse rarement des choses à mes proches, pourtant je reste une grande rêveuse, je n'en finis pas d'espérer que des choses de ce monde se cachent encore là, quelque part, et que je suis incapable de les saisir pour l'instant, alors en attendant je me contente d'y penser, de me dire que les choses changeront tôt ou tard mais cela n'advient malheureusement pas. Enfin bref, aucune importance, pour le reste je pense être assez agréable, j'ai un sens des convenances suffisant pour ne pas être détestée en société et je sais parfois y ajouter de la douceur et de la gentillesse, n'y voyez pas là une intention d'obtenir quelque chose, mais je crois que j'apprécie d'entendre et de voir les autres heureux. Il n'y a qu'une chose sur laquelle je ne suis pas tolérante: la critique de l'art moderne, il n'y a que cela pour me mettre en rage, entendre des gens répéter que telle chose ou autre n'est pas de l'art a le don de me mettre hors de moi, mais on ne réprime pas éternellement son sang latin que voulez vous!
*Pouvez-vous me parler d’une expérience qui vous a
particulièrement marqué(e) ? { 8 lignes minimum }
Une expérience? Oh il y en a bien une mais elle vous semblera stupide, je crois que c'est ma première découverte, celle de l'appareil photo jetable que j'ai eu le plaisir de trouver dans le grenier de mes parents. J'étais plus jeune à l'époque, et quand je me suis retrouvée là bas, je n'ai d'abord pas saisit l'importance de cet objet, il me paraissait tout à fait étranger, une chose dont on ne peut comprendre l'usage qu'en le décortiquant un peu, alors j'ai dut passer environ deux bonnes heures dans ce grenier à l'observer jusqu'à ce que je comprenne que ce dernier pouvait saisir en un instant l'intensité des choses, capturer, j'en suis tombée alors folle amoureuse, j'ai descendu les escaliers en trombe, en espérant prendre le plus beau cliché de ma vie et j'ai eu le malheur de tomber rudement, pourtant je portais à bout de bras l'appareil, comme un trésor, et le genoux ensanglanté, je me suis dirigée jusqu'au lit de ma mère, j'ai su lui déposer un baiser sur le front et cette femme mourrante qui pourtant était incapable de prononcer le moindre mot finit par ouvrir difficilement les yeux et me souriat pour la première fois depuis longtemps et d'un sourire rassurant et presque angélique, c'est à cet instant que j'ai capturé cette première photo de la femme que j'ai le plus aimé au monde, c'est cet instant, cette histoire qui a fait de moi la passionnée que je suis et qui a sut me marquer à vie, plus rien de ce genre ne m'échappe désormais, mais je ne peux plus avoir ma mère pour modèle, mais au moins, je peux conserver cette photo de celle que j'aimais tant à jamais près de moi.
*Que faites-vous pendant vos loisirs ? Quelles sont vos
passions ? { 4 lignes minimum }
Ma passion vous l'avez comprise je crois, je suis férue de photo, j'ai cette passion qui coule dans mes veines depuis des années et je suis incapable de m'en séparer à l'heure actuelle, prendre une photo c'est faire un instant de vie pour moi, je n'aime que ça et je ne vis qu'à travers mes créations, j'adore trouver le plus bel instant ou le plus touchant pour le capturer et l'exposer aux yeux de tous, je crois que c'est là ma seule façon de prouver au monde qu'il existe autre chose, plus ou moins loin d'eux, qui saurait les satisfaire, les toucher, c'est sans doute aussi pour cette raison que j'aime voyager, c'est là ma façon de trouver des moments insolites, des visages inconnus, je crois d'ailleurs que les visages sont la base de mes préférences en photographie, ils en expriment bien plus que quiconque, une révélation à chaque seconde.
*Aimez-vous le travail en équipe ? { 5
lignes minimum }Je n'aime pas vraiment le travail d'équipe, je suis plutôt solitaire à dire vrai, mais il y a des gens avec qui j'aime me trouver, avec qui j'adore partager de nombreuses choses.
Par exemple il y a Jane, ma grande soeur, nous sommes des professionnelles pour nous perdre de vue puis nous retrouver, et elle a toujours tendance à me couver, mais je crois que j'aime ça, c'est une façon pour moi de retrouver un peu de maman en elle et j'ai besoin d'elle pour surmonter certaines épreuves bien qu'elle ne me parle que rarement d'elle, mais voyez vous, c'est ma grande soeur et ma famille, c'est absolument tout pour moi.
Il y a bien Raphaël, mais lui c'est autre chose, j'ai beau l'aimer et accepter ce qu'il ne cesse de me demander, je ne supporte pas de le savoir parfois dans le bras d'autres femmes, je finis parfois par me demander si il n'est pas un horrible menteur, quelqu'un qui n'est là que pour passer le temps, c'est à se demander...
Il y a aussi Candice, même si elle ne s'en doute pas, je l'aime comme ma propre fille, j'ai du mal à supporter la haine qu'elle me porte mais je ferai tout pour elle, absolument tout.
Des amies? J'en ai tout de même quelques unes, et elles sont là pour m'entendre me plainde, quel courage elles ont! Kathleen et Meredith, je suis bien heureuse de les avoir, au final, je ne suis pas aussi seule que j'aimerai le penser.
*Acceptez-vous qu'Anonymous* vous envoie des défis ou des
RP à faire ?{ Oui }HRP :
Un commentaire ?{Nan mis à part que je le trouve particulièrement beau} 
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